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06

sept. 2021

Mi Milkil et 100 miles de France

Publié il y a 3 ans par Théo GIRAULT

Mi Milkil et 100 miles de France

[ Mi MilKil et 100 miles de France ]

Quel exploit ! MAIS QUEL EXPLOIT ! 😍😲

Jean-Claude Le Gargasson, déjà bien connu des parthenaisiennes et parthenaisiens pour tous ces précédents exploits, s'est encore surpassé !

Avec une cinquantaine de coureurs, Jean-Claude, notre coureur avec des milliers de km au compteur, participait début juillet à la Mi MilKil (Transe Gaule), une course de 500km sur plusieurs jours !

Les jog' ont suivi sa progression tout au long de sa course grâce à un capteur GPS dont étaient équipés tous les participants.

Encore une fois, Jean-Claude nous a épaté !

Il avait bien plus de temps pour effectuer ces 500km mais il a préféré les faire en 3j 17h 27min et 42" ! 🙃

Et il ne s'est pas arrêté en si bon chemin puisqu'il a participé fin août, soit quelques semaines après la Mi MilKil, aux 100 miles de France !! Le numéro 79 lui a peut-être porté chance sur cette course de 160km... 😆

Je crois qu'il n'y a pas de mots pour décrire à quel point toute l'équipe Jog'Gâtine est admirative de ce que tu as fait Jean-Claude... Un IMMENSE bravo !!!! 😉

On vous met son très beau résumé en intégralité en photo... Un résumé qui ressemble bien à Jean-Claude : plein d'humilité. 🏃‍♂️

 

"Bonjour à toutes et à tous.

Je vais vous parler, en essayant de faire court , des deux courses auxquelles j’ai participé cet été.

● La MI MILKIL :

500 kms entre Lignac et Lodève, départ le 3 juillet à 7h.

La prépa fut simple, car uniquement en endurance. 500 km en Avril et en Mai et 350 en Juin, les deux  dernières semaines étant allégées. 150 km pour la plus grosse semaine et 40 km pour la plus longue sortie.

Ce qui fut moins simple, c'est de convaincre Marie-Noëlle de m'accompagner. Mais voyant que rien ne pouvait m'en empêcher, (je m'étais inscrit en solo) elle a accepté de venir.

Puis en parlant avec des amis, je me suis retrouvé avec 3 accompagnateurs et 2 véhicules (diesels ! Coté bilan carbone c'est pas top). Bob et Françoise avaient pensé faire du tourisme le jour et stationner près de notre camping-car le soir pour rassurer Marie-Noëlle. Mais finalement ils se sont pris au jeu et ont suivi toute la course.

La course, je pourrais vous parler de la gestion de l'effort, du dépassement de soi et tout le truc, mais nous sommes entre coureurs et on ne va pas se la jouer.

Je préfère plutôt vous parler des deux beaux cèpes que j'ai cueilli le premier matin, un peu avant le 2ème ravito à Bénévent L'Abbaye au km 60. Les premiers 24h se sont passés comme prévu.

Premier repas à Bourganeuf au km 86 et premier arrêt pour dormir à Peyrelevade au km 134 à 23h.

Quelques heures plus tard, je suis reparti avec le sac à dos, et Marie-Noëlle a fini sa nuit. Elle m'a retrouvé dans la matinée et est allée m'attendre sur le pont de la Dordogne au km 200. Là, j'aurais dû m'arrêter plus longtemps (1ère erreur). Je voulais pousser jusqu'à Salers, mais c'était à 29 km.

Très fatigué à Salers mais toujours un peu têtu, je ne voulais pas dormir. Là Marie-Noëlle m'a raisonné. Quelques heures de repos puis direction Aurillac en passant par le col du Legal.

Il commençait à faire nuit et je suis arrivé en haut à 23h. En montant, j'ai été stoppé par une tribu de ragondins qui me barraient la route. J'avais du mal à les faire fuir et j’avais l’impression que ma lampe frontale les attirait. J'ai rencontré aussi des renards aux yeux brillants. En haut, je me suis arrêté au gite. Fabrice Viaud s’y trouvait occupé à se percer une ampoule avec une aiguille. J'ai pris un café et un morceau de tourteau fromager, parce qu'on peut manger le noir aussi me dit-il.

Arrivé à Aurillac vers 5h, je me suis assis dans un abribus et mangé une compote. Ça m'a fait du bien et j'ai compris que je devais prendre plus de sucre. Gérard Denis est passé en trottinette et je l'ai suivi pour traverser la ville. Un peu après Aurillac, il commençait à faire jour, Marie-Noëlle m'attendait. Elle avait dormi à Salers, s'était levée tôt et venue par la route nationale. Là je lui ai demandé des œufs au plat ; un régal. Je me suis reposé un peu, tout allait mieux. Ensuite descente vers le Lot. Trop bref arrêt à Conques (2ème erreur). Je n'avançais plus entre Conques et Marcillac. J'ai perdu beaucoup de temps. Arrivé à Marcillac vers 18h30, mon staff était au complet.

J'ai mangé, dormi 3 heures et reparti vers 22h30. Quand il a entendu la porte du camping-car, Bob est sorti pour m'accompagner sur l'aire de stationnement et me remettre sur la bonne route. Là je me suis dit qu'il n’était pas bien de se lever si tôt pour ça. C'est en passant en ville et en voyant des jeunes en terrasse que j'ai réalisé que nous étions le soir et non le matin.

Ensuite je me suis trompé 2 fois ; en sortant de Marcillac j'ai pris direction Rodez au lieu de prendre une rue à gauche et plus loin en campagne, j'ai trouvé des jeunes vaches sur la route qui se sont mises à courir devant moi. Ça a détourné mon attention et j'ai encore loupé une flèche. Traversée de Rodez en pleine nuit (la troisième); plus loin j’ai rencontré Markus Jorg. Il pleuvait très fort. Xavier son assistant s’arrêtait à intervalles réguliers. Il m'a demandé plusieurs fois si j'avais besoin; solidarité.

Un nouveau jour se levait quand Marie-Noëlle m'a téléphoné, très ennuyée d’avoir oublié de se réveiller. Je l'ai rassuré et nous nous sommes retrouvés avant le lac du Pareloup. J'ai dégusté à nouveau deux œufs au plat.

Plus question de dormir, il restait encore 100 km. Après Roquefort, les routes devenaient étroites et Marie Noelle a jeté l'éponge avec le camping-car. Elle est parti à Lodève par l'autoroute.

Bob avec son « calif », comme il l'appelle, pouvait passer partout. Il s’arrêtait tous les 7 km et Françoise me préparait des fruits. Nous échangions quelques mots et ça aidait à avancer. Nous avons dû nous séparer à 12 km de l’arrivée, le parcours étant fermé à la circulation pour travaux.

Arrivé à Lodève vers minuit, je ne voyais plus le fléchage. J'ai appelé JB, Jean Benoit Jaouen, l'organisateur. Il est venu me chercher en voiture et je l'ai suivi sur 2 km. A l'arrivée, on m'a apporté une chaise.

Il parait que j'ai fait une déclaration si peu importante : j'ai confié à mon entourage que je pensais avoir une ampoule à un pied !!

 

LES 100 MILES DE FRANCE :

En juin 2020, l'Ultra Ardèche, course sur route de 234 km, avait dû être annulée comme toutes les autres. Laurent Brueyere, l’organisateur avait cependant réussi l’exploit de la remplacer par un 100 miles au mois d'août. Quand j'en eu appris l'existence je me suis empressé de m'y inscrire. Là-bas, on m'a parlé de l'UA et j'avais l'intention d'y aller cette année. Manque de chance, le couvre-feu l'a rendu à nouveau impossible. Ayant eu des bons retours sur le 100 miles 2020, Laurent l'a reconduit cette année. C'était le 21 août. Je me suis senti un peu dans l'obligation morale d'y aller tant l'organisation est dévouée et au service des coureurs.

Pour 90 euros vous avez : 2 repas très bons et copieux, la veille au soir et le midi quand les derniers coureurs arrivent. Plus le petit déjeuner, un t-shirt, une bouteille de cote du Rhône, un cadeau souvenir et une médaille pour les finishers.

Le départ et l’arrivée se trouvent au stade de St Peray, pas très loin de Valence. C'est un aller-retour pour une grande partie sur des pistes cyclables.

Départ 9h, on longe le Rhône sur la Via Rhona, puis direction ouest sur la  Dolce Via. C'est une ancienne voie ferrée avec des viaducs, des tunnels; on voit la vallée de l’Eyrieux. C'est magnifique; on rencontre de nombreux vacanciers à vélo.

Voilà pour le bon côté, celui que l'on garde en mémoire. Mais en Ardèche au mois d'aout vous vous doutez qu'il fait un peu chaud. Cette année, nous avons été servis. Alors, je n'ai pas cherché à améliorer mon temps. Au plus chaud , j'ai adopté la méthode marcher, courir et chaise aux ravitos.

Coté parcours nous allons jusqu'à St Martin De Valamas au km 80 tout en faux plat montant. Ça use. Le retour est moins difficile, il fait moins chaud mais les kms cumulés sont dans les jambes. Alors, comme d'habitude, on finit du mieux que l'on peut, l'important étant de finir.

Et finalement, j’ai terminé avec 3 minutes de plus qu'en 2020. J'aurais pu faire mieux si dans la nuit on ne m'avait pas servi un potage trop chaud. J'ai dû m'assoir et souffler et souffler encore.

Pendant ce temps-là, Marie-Noëlle était bénévole sur un poste de ravitaillement au bord du Rhône  jusqu'à 6h du matin. Elle était avec Laurence Suisse, championne de France des 24 h en 2011. Tout s'est bien passé mis à part les moustiques la nuit.

Pour info, pour ceux qui vont faire du long prochainement, Marie Noelle a remarqué que certains habitués prennent de l'eau avec du sirop fortement dosé et y rajoutent une pincée de sel. À essayer.

 

Voilà , j'en ai fini pour cette fois mais pas pour la course à pied j'espère.

Bonne fin d'année sportive pour tout le monde.

A bientôt, Jean-Claude."

Photos associées : Mi Milkil et 100 miles de France

Commentaires

Par Julien-Brangeon, le mardi 07 septembre à 15:03

Bravo Jean-Claude ! Un exemple pour nous. Superbes résumés de tes courses. Amicalement, JB

Par Dimitri MARTINEAU, le lundi 06 septembre à 21:51

merci Jean Claude pour ces 2 résumés ;

Je reste admiratif, et heureux de pouvoir partager la meme passion que toi.

J ai beaucoup de chance de pouvoir partager quelques kilométres avec toi  et je dirais meme que ton humilité et tes performances sont une source de motivations pour beaucoup de coureurs de notre association

vive Jog Gatine 

Jean Claude tu es l image du sportif comme j aime performant et humble; Bravo a toi

Par Yannick CARON, le lundi 06 septembre à 16:03

Un grand bravo Jean Claude ! Merci pour ces superbes résumés !! 👍👍💪💪👏👏